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Girls want to have fun (back to Rotorua) **


Pour passer mes derniers jours en NZ, j'avais le choix entre courir pour voir les quelques endroits que je n'avais pas encore vus, ou retourner dans un endroit que j'avais bien aimé mais pas fini de découvrir et retrouver des gens avec qui j'avais passé des bons moments.

Au vu du titre, vous l'aurez compris, j'ai décidé de retourner à Rotorua, la ville qui pue l'oeuf pourri.

" Mais si ça pue, pourquoi elle y retourne, cette cocon*e ?? ", vous demandez-vous à juste titre ?

Plusieurs raisons: déjà parce qu'on m'a engueulée que je n'avais pas été à Wai O Tapu (oui Florent, c'est de toi que je parle !!), parce que le BBH central backpacker est super frienddly, cozy et avec un wifi qui déchire pour pouvoir bosser un peu mieux, que le staff est super cool et que j'y ai rencontré plein de gens qui m'ont donné envie de passer plus de temps avec eux.

Alexandra est sur place, Stéphanie arrivera avec sa BFF Tracy d'ici mardi du coup, ça s'annonce fun et sympathique, parce que je crains la déprime d'avant départ et le coup de flippe de partir en OZ.

Lundi aprèm, je reprends donc le bus, Rotorua, here i come back ! Je retrouve mes marques au Central, où je suis connue comme la "crazy french". "Not crazy but very enthusiastic" comme dit Neil, le boss.

Je suis loin d'avoir pris le melon, ceux qui me connaissent savent que je ne déborde pas de confiance en moi et que je peux être timide sous des airs et attitudes expansives, et être accueillie les bras ouverts, s'entendre dire qu'on est "un rayon de soleil" qui "distribue la bonne humeur et les sourires partout où on passe", et bien j'aime autant vous dire que ça me touche énormément et que j'en suis extrêmement honorée.

Mon ego aura pris un peu d'ampleur, juste ce qu'il faut, durant ces 3 mois avec toutes ces rencontres et ces déclarations.

Bref, même si les choses sont forcément différentes, certaines personnes sont parties depuis (Katja, Ara...), d'autres sont encore là mais on se parle moins ou au contraire on se parle plus (Hernan, amigo, como estas?) , Arthur est toujours aussi prévenant et bavard, Catherine est toujours aussi froide, Neil toujours prêt à rire, Andy a toujours son fockin accent anglais, Nick a toujours sa mèche a la Justin Bieber et nous joue le lover à la guitare.

Il joue bien mais bordayl, que j'ai eu mal à la musique quand il s'est mis à chanter, des fois faut juste se contenter de jouer, einh ?!!

La soirée est tranquille mais sympathique, avec des anglais, des américains, Arthur le seul kiwi, Alex et moi (et mes tympans qui saignent).

Mardi, je dis au revoir à Alex, qui part pour Wellington d'où elle prendra l'avion le surlendemain,. Premières larmes à l'arrêt de bus, on s'y attache à ces allemands, en fait.

Ich hatte sehn viel spaß mit dir, Alex ! Danke schoen !! <3 Take care and keep on listening to cheap thrills everyday. ;)

Après le départ d'Alex, j'essuie mes larmes et je me mets au taf, en attendant impatiemment Stéphanie et Tracy .

Elles arriveront en van dans l'aprèm et après une session courses au pack n save, on se retrouvera au X base, où elles ont posé le van pour la nuit.

Rappellez vous, le X base, je vous en avais parlé comme un lieu de débauche bruyant rempli de jeunes issus de la kiwi experience.

Et bien celui de Rotorua ne déroge pas à la règle et en plus, la cuisine est juste dégeu et quasi sans équipement...Musique à fond, une dizaine de djeun's de partout dans le monde se prépare un repas commun, dans la joie et la bonne humeur. Au moins, ils sont sympa et semblent être dans une bonne énergie.

Après quelques vocalises sur le balcon, à coup de Disney, on se rentre dans la cuisine pour faire la plonge et Stéphanie, dans sa classe habituelle, aidée par le délicieux Bliss que j'ai acheté pour notre dernière grosse soirée ensemble, balance une phrase que la politique de ce blog m'interdit de retranscrire, à un gars gentiment assis dans la cuisine.

Pas de bol, il est français et comprend la question qui vient de lui être posé au sujet de sa mère !!! Le karma Stéph, le karma !!

Fou rire général, Pierre a de l'humour et a entendu le tas de connewies qu'on a sorti sur le balcon entre 2 "rêve bleu" et "sous l'océan", du coup il sait que ça n'a rien de personnel.

Un larron de plus pour faire la foire avec nous et envisager d'aller au pig and whistle, qui est une institution à Rotorua. Bon, pour le coup, le pub est fermé donc inutile de compter sur Andy pour nous offrir des coups.

ça nous empêchera pas de finir la nuit bien comme il faut... Girls just want to have fun, comme dit notre copine Cindy Lauper :p

Mercredi matin, je retrouve les filles pour aller respirer les odeurs de soufre et admirer les couleurs de Wai O tapu. Et y a de quoi faire dans ce parc géothermique (pour la modique somme de 32$). Le bonus de ne pas être en plein été, c'est qu'on est pas écrasées par la chaleur et étouffées par les touristes, même si on tombe sur le cliché du chinois qui vient se poser juste devant toi quand tu veux prendre une photo et la vieille mégère qui nous bouscule et marmonne dans sa barbe sur les français...

Au final, je ne regrette pas d'avoir été à Wai o Tapu, sachant qu'il y a 2 autres sites un peu similaires mais moins connus, donc moins bondés, la Waimangu valley (37$) et le parc Onakei korako (36$ un peu plus vers Taupo) .

Je ne sais pas si les fumées me dégageront le nez comme les cures thermales mais ça pue pareil, x100...selon la météo et le vent, les couleurs changent et offrent un spectacle vraiment impressionnant. Je vous en laisse juger par vous-même plus bas.

Stéph et Tracy me laissent à Rotorua pour aller fricoter avec les Hobbits le soir même, du coup, je reste tranquille au central backpacker, vu qu'à mon âge on peut pas faire la fiesta tous les soirs sans en baver le lendemain.

Jeudi matin, je pars me balader avec Jana, slovénienne rencontrée le matin même dans ma chambre et avec qui je suis déjà très proche, vu qu'on a mélangé nos sous-vêtements (comprenez, partager une machine à laver !

Bah oui, à 4$ la lessive et vu la taille des machines ici, autant faire dans le rentable et partager la bête avec quelqu'un).

On papote, on se fait des confidences tout en faisant du shopping souvenirs (bordayl que ça sent la fin de faire du shopping souvenirs...bouhouhou...), on se boit un café devant le lac.

Et me voilà à trouver du charme à Rotorua, que j'avais jugée trop vite. Sous le soleil, c'est beaucoup plus mignon et je me rends compte que j'avais vu très peu de coins de la ville, je comprends mieux pourquoi certains décident d'y rester plus que quelques jours.

De retour à l'auberge, je me remets un peu au boulot et je prépare un colis pour la France (3kg pour la modique somme de 72$ sans suivi...aaaargh) afin de renvoyer des trucs que je ne peux pas emmener en Australie (coquillages ...) et des souvenirs que je ne veux pas trimballer sur mon dos pendant les 2 prochains mois.

ça sent de plus en plus le départ et j'ai le blues qui me gagne de plus en plus, les larmes me montent aux yeux assez facilement.

Ce n'est pas le passage de Stéphanie et Tracy venues au BBH pour me dire au revoir qui va arranger les choses. Puisque même si je crois très fort qu'on se reverra, je n'aime pas du tout l'idée de ne plus croiser ma copine Boombastic avec qui j'ai eu d'énormes délires et partagé énormément de choses.

Il aura suffi d'une douche prise un peu tard, un beau jour du mois de mars 2016, pour rencontrer une personne qui aura pris une place vraiment importante pour moi dans ce voyage en NZ. Tu me manques très fort ma chouquette !! <3

Je les regarde partir en chialant, la boule au ventre et une furieuse envie de me rouler en boule sous la couette.

Mais bon, je décide de ne pas me laisser aller et de rester dans le salon pour bosser et voir du monde. Finalement, j'irai même passer ma dernière soirée au Pig and whistle avec Jana et une autre slovénienne (Hvala for the good evening, the girl's talk and enjoy NZ !!!), boire un dernier cidre néo zélandais en écoutant un groupe qui joue en live et qui me tirera encore quelques larmes.

Les filles sont fatiguées et j'ai mon sac à finir, il est temps de rentrer à l'auberge, où je retrouve Arthur et Hernan, PVTiste argentin à qui on a donné des cours de français haut de gamme avec Stéphanie ( "baisse ta culotte, c'est moi qui pilote !", et autres trucs basiques super pratique et qu'on peut caser dans chaque discussion ). De quoi rigoler encore un peu avant d'aller dans mon lit pour ma dernière nuit en NZ...

Sniiiiiiiiiiiiif...Et resniiif le lendemain matin quand je quitte le central backpacker, en disant au revoir à Arthur qui s'est levé exprès pour ça et que je reverrai peut-être en BZH en juin vu qu'il vient sur Quimper.

Il me faudra quelques minutes pour me mettre à chialer dans le bus qui me ramène vers Auckland, la musique dans les oreilles, avec le nez coucoule comme dirait ma nièce...M'en fous, faut que ça sorte, je suis triste et j'ai le droit de l'être.

Heureusement, un sms va me remettre un peu de smile, vu qu'Héloïse et Anaïs sont sur Auckland et que je vais pouvoir les voir et passer un peu de temps avec elles, que je n'ai pas vu depuis Thames. Je suis la joiiiiiiiiiiiiiie !!!

Le temps file, on se raconte nos aventures respectives des 10 derniers jours et il faut déjà que je saute dans le skybus qui m'amène vers l'aéroport d'Auckland.

Je pose mon sac et je m'assoie devant deux gars qui parlent français. Du coup je me retourne pour leur demander s'ils savent combien de temps ça prend pour faire le trajet.

Et là, "eh mais on t'a pas déjà rencontrée??" euh...Oh boy ! Les deux belges que j'avais rencontrés à l'aéroport de Brisbane près de 3 mois auparavant en arrivant de ce côté là du globe !! Unbelievable !!!

Il y a un bus toutes les dix minutes pour l'aéroport, il a fallu que le destin me fasse monter dans celui-là, pour retomber sur eux, et avoir le sentiment que la boucle est bouclée !

Encore un gentil signe de l'Univers qui adoucit le trajet vers un départ qui devient de plus en plus inévitable, moi pour l'Australie et eux pour l'Amérique du Sud.

18H, je suis dans l'avion, la gorge serrée, la boule au ventre et je quitte le sol néo zélandais...direction l'Australie, Sydney.

J'aurais mis du temps à réaliser ce rêve de venir ici, de voir de mes yeux tous ces paysages magnifiques vantés par les films et les copains qui y étaient venus avant moi.

J'en aurai vu énormément, j'en ai profité chaque seconde, vécu intensément chaque aventure et apprécié chaque personne que j'ai eu la chance de rencontrer.

Tout a été tellement intense que j'ai l'impression qu'on arrache un bout de mon coeur en quittant ce pays dont j'étais tombée amoureuse il y a plus de 15 ans sans même le connaître. Un peu de moi restera en NZ, et je ramène un bout de NZ avec moi.

Je suis reconnaissante de ce cadeau qui m'a été fait de vivre tant de belles choses ici, et j'espère avoir la chance d'y revenir un jour.

En tout cas, je ferai tout pour. <3

English translation : Thanks to my Sunny Sun

For my last days in NZ I had the choice between rushing to see places I hadn’t seen yet, or going back to a place I liked but not fully discovered and meet up with people with whom I had spend some good times.

tWith this title, you got it, I've decided to go back to Rotorua, the rotten egg smelling city.

« But if it stinks, why did you go back, you silly squash ?? »

Several reasons : First, I’ve been yelled at because I didn’t go to Wai O Tapu (Yes Florent, I’m talking about you !!), then because the BBH central backpacker is super friendly, cozy, the Wifi is freaking awesome, the staff is super cool and I met there a lot of people that I would love to spend more time with.

Alexandra is already there, Stéphanie will arrive with her BFF Tracy on tuesday ; so it’s gonna be fun and nice, cuz I fear my pre-departure’s depression and I’m kind of freaking out about going to OZ.

Monday afternoon, I take the bus, Rotorua, here I come again ! I find my bearings at the Central, where I’m known as the « Crazy french ». « Not crazy but very enthusiastic » according to Neil, the boss.

I’m not becoming big-headed, those how know me can tell that i’m not overflown by confidence about myself and that I could be shy under expansive attitudes; so beeing welcome with open arms, beeing told that you’re a « sun shine » who « delivers good vibes and big smiles wherever you’re going » touches me enormously and makes me feel extremely honored.

My ego would have grown a little bit, just what it’s necessary, during the last 3 months with all these meetings and declarations.

Anyway, things are inevitably different now, some people left since (Katja, Ara…), others are still here but we’re talking less or on the contrary talking more (Hernan, amigo, como estas ?), Arthur is still so considerate and chatty, Catherine is taking the Ice Queen part very seriously, Neil is always keen on a good laugh, Andy with his fockin English accent and Nick with his Justin Bieber’s wick is playing guitar like a lover.

And he does play well guitar but fuck-head, my music bled when he started to sing ; I mean, sometimes you have to just play, right ?!!

This is a quiet but nice evening, with Americans, English, Arthur the one and only Kiwi, Alex and I (and my bleeding eardrums).

Tuesday, I say goodbye to Alex, who leaves for Wellington, from where she’ll take a flight two days later. First tears at the bus stop, ahhh…those germans, we become attached to them, at some point.

Ich hatte sehn viel spaB mit dir, Alex ! Danke schoen !! <3 Take care and keep on listening to cheap thrills everyday. ;)

After Alex’s departure, I wipe my tears and I put my mind on the job, while waiting for Stephanie and Tracy impatiently.

They finally arrive in van in the afternoon and after a shopping session at the pack N save, we will meet at the X base, where they parked the van for the night.

Quick recall, the X base, like I told you, is a noisy den of iniquity full of teenagers resulting from the kiwi experience.

Well, the one in Rotorua doesn’t derogate from the rule and moreover the kitchen is just disgusting and nearly without equipment…Loud music, douzens of teens from all around the world preparing a common meal, but all in joy and good mood. At least, they’re nice and seemed to be in a good vibe.

After some Disney’s vocalise on the balcony, Stephanie and I go to the kitchen to do the dishes and Stephanie, in her usual class, helped by the delicious Bliss I have bought for our last big evening together, throw a sentence to a guy sitted on the kitchen that the policy of that blog prohibits me to translate.

Bad luck, he’s french and understand the question about his mother !!! Karma, Stéph, Karma is a bitch !!

General giggle, Pierre has humour and heard all the crap we debited on the balcony between two « A whole new world » and « Under the sea », at least he knows that it’s nothing personal.

Another thief to bring to the fair with us and to plan to go to the Pig and Whistle, an institution in Rotorua. Unfortunately, the pub is closed and it's useless to count on Andy to offer us some shots.

But that will not prevent us from finishing the night in a proper way…Girls just want to have fun, as our girl Cindy Lauper say :p

Wednesday morning, I meet up with the girls to go breathe the sulphur smells and to admire the colors of Wai O tapu. And there is plenty to do in this geothermic park (for a moderate 32$ fee). The bonus of not being in full summer, it’s that we’re not crushed by the heat and choked by the tourist ; even if we cannot escape from the stereotypes of the chinese guy who comes to be posed right in front of you when you wanna take a picture and the old shrew who hustles us and mumbles in her beard about French people.

In the end, I don’t regret chosing Wai O Tapu, knowing that there’re 2 others similar but less known sites, the Wainangu Valley (37$) and the Onakei korako park (36$ a little more towards Taupo).

I don’t know if smokes will clear my nose like the spa but it stinks the same and 100 times more…according to the weather and the wind, the colors change and offer an impressive show. I let you judge by yourself below.

Steph and Tracy leave me in Rotorua to chase the Hobbits, so I remain quiet at the central backpacker, having regard to my age, one cannot party every night without going through Hell and back the next day.

Thursday morning, I go for a walk with Jana, a slovenian girl met in the morning in my room and with wich I’m already very close since we mixed our underwear (understand, we share a washing machine, you perv ! 4$ the detergent and considering the size of the machines here, as much to do profitable and share the beast with somebody)

We chit-chat, make confidences while buying souvenirs (Damn, sounds like the end when you do that….Waaaaaaaaa…..) and we drink a coffee in front of the lake.

And here I am finding charm in Rotorua which I had judged too quickly. Under the sun, it’s much nicer and I realize I’d seen very few corners of the city, now I understand why some people decide to stay there more than a few days.

Back to the inn, I get back to work and I prepare a parcel for France (72$ fee for 3kg without tracking…yaaaaargh) so I can save things that I can’t bring to Australia (shells…) and the souvenirs that I don’t want to lug around on my back during the next 2 months. It feels more and more time to leave NZ and it bugs me more and more, tears easily gains my eyes.

And it’s not Stephanie and Tracy at the BBH who came to say goodbye who will put things right. Even if I deeply believe that we will meet again, I really don’t like the idea of not bumping into my Boombastic friend whom I had insane frenzy and shared a lot of things with.

It just took a shower taken a little late, on a beautiful day of March 2016 to meet a person who will have taken a really important place for me in this journey in NZ. I miss you so bad ma chouquette !! <3

I look at them walking away while blubbering, knot in the stomach and a furious desire to roll up under my quilt.

Anyway, I decide not to let me go and stay in the living room to work and be around people. Finally, I even will spend my last night at the Pig and whistle with Jana and another slovenian (Hvala for the good evening, the girl’s talk and enjoy NZ !!!), drink a last New-Zeland Cider while listening to a live band, drawing some more tears.

The girls are tired and I have my bag to pack, it’s time to return to the inn, where I find Arthur and Hernan, Argentinian PVTiste to whom we gave top-of-the-range French courses with Stéphanie (« Baisse ta culotte, c’est moi qui pilote ! » and others super convenient basics which can be squezzed in each conversation). A way to laugh a little bit more before going to bed for my last night in NZ….

Sniiiiiiiiiifff….and snif again in the morning when I leave the central backpacker, saying goodbye to Arthur who rose purposely for that and who I will perhaps meet-up in BZH in June since he come in Quimper.

It only take a couple of minutes to burst into tears in the bus which brings me back to Auckland, music in my ears, with the runrunny nose as would say my niece…I don’t care, it have to come out, I’m sad and I have the right to be.

Fortunately, a text will bring me a little fun, as Héloïse and Anaïs, that I didn’t see since Thames, are on Auckland and thus I will be able to see them and hanging out. I am Joyyyyyyyy !!

Time flies, telling our respective adventures of the last 10 days and I already have to jump in the skybus to the airport.

I put my bag and I sit in front of two guys speaking French. I turn over to ask them if they know how long the drive takes.

And there, « Heyyy, Have we met before ?? » hmmm…Oh Boy ! The two Belgians whom I had met at the Brisbane airport nearly 3 months ago, while landing on this side of the Earth !! Unbelievable !!!

There’s a bus every ten minutes for the airport, it was necessary that Destiny makes me go up in this one to bump on them and have the feeling that the loop is complete !

Still a nice sign of the universe which soften the way towards a departure wich become increasingly inevitable, Australia for me, South America for them.

18 :00, I’m on the plane, throat tightened, knot in my stomach as I leave the NZ ground…Straight to Sydney, Australia.

It would have take some time to achieve my dream to come here, to see with my own eyes all those beautiful landscapes praised by the movies and the buddies who had come there before me.

I will have seen enormously, I had embrace each second, lived fully each adventures and appreciated each person I had the chance to meet along the way.

everything was so intense that I have the feeling my heart was ripped apart when I left this country with wich I had fallen in love more than 15 years ago without knowing it. A part of me will remain in NZ and I bring back a piece of NZ with me.

I’m grateful for the present given to me to live so much of beautiful things here, and I hope to have the chance to go back there one day.

In any case, I’ll do everything I can. <3

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