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I'm an albatraoz (Dunedin et Otago Peninsula)


Ramenée à la civilisation par Oz, me voilà à Dunedin. Il fait méga chaud, voir super lourd, je sue comme un veau sous mon backpack pour finir le trajet à pied vers mon auberge.

Dunedin, c'est tout sauf plat, faut le savoir...

L'auberge BBH "central backpacker" n'a rien d'exceptionnel, ce qui est surprenant pour un BBH qui ressemble plus souvent à une maison qu'à un hostel, mais encore plus déroutant quand on arrive de Surat Bay.

M'enfin, le boss a l'air fun, ça a l'air super clean et le matelas est bon, je n'en demande pas plus !!

Andi est arrivé la veille et est en goguette avec Meredith et une allemande, Ina. Ces enfoirés ont fait la visite de l'usine Cadbury sans moi...Bouhouhou...je n'irai pas avaler ma dose de chocolat made in NZ (et oui ma p'tite dame).

Bon, j'imagine que ça m'évitera de ressembler ) un sea lion quand je serai allongée sur la plage du côté d'Abel Tasman. :D

Après un petit tour express aux alentours dans le mall, histoire de choper à manger, je rejoins Andi et Meredith. Entre temps, j'ai quand même réussi à retomber par hasard sur Xilena, ma petite allemande partie le matin même avec un autre lift, et de voir passer le gars qui avait fait ma soirée à Haast, avec sa guitare, sa voix et sa chérie américaine.

Le monde est parfois si petit !!

Ina nous rejoint ensuite pour une chasse au streetart dans Dunedin, une carte à la main, avec au dos des infos sur les auteurs, l'histoire du dessin...Y en a pour tous les goûts et perso, je suis tombée raide dingue de deux d'entre eux : l'aigle et la fille à la peinture. J'aurais bien piqué le mur pour les ramener en BZH !!

C'est une façon assez sympa de parcourir la ville (enfin, une partie), et de voir quelques beaux buildings.

Le soir tombé, on mange un truc vite fait et on se pose boire un verre, en se marrant en pensant à ceux qui se les pèlent parce que c'est l'hiver et que nous on est bras nus, à minuit.

Jeudi matin, la météo n'est pas excellente mais il serait quand même dommage de louper l'otago peninsula, réputée super belle, et ses habitants : phoques, albatros, manchots, dauphins, ... La routine, quoi !!

Du coup, après un quick stop au garage pour connaître le prix du WOF (warrant of fitness, équivalent de notre contrôle technique) qu'Andi devrait faire rapidement pour vendre plus facilement sa voiture, on rejoint Ina qui est déjà en repérage "albatros".

Ils n'y connaissent rien les allemands en oiseaux de mer, au 1er goëland venu, elle crie "làààààà"...Pffff !

Bon, la route pour accèder à la Presqu'île est très sinueuse et étroite mais c'est joli, au bord de mer (sans barrière de sécurité, on est kiwis, on est free).

Pas d'albatros en vue mais des tonnes de phoques, des touristes inconscients qui disent à leur progéniture de s'asseoir à côté de la grosse bête qui fait grrrr!! pour avoir une photo souvenir (pourtant je croyais qu'ils aimaient les enfants en Asie...on m'aurait menti ??), un nid de pingouinos/manchots (spéciale dédicace à La Princesse Family).

Ensuite, on se dirige plus au coeur de la Peninsula et on rejoint sandfly beach.

Sand flies, c'est le nom donné à des saletés de petits moucherons qui ne te piquent pas, non, ils te mangent, ils t'arrachent un steack et après ça te démange pendant des jours, ça laisse des magnifiques cicatrices. A devenir fada !

Bon, ceci étant dit, la plage n'a pas ce nom là pour ça, mais parce qu'il y a un vent de malade ui fait que le sable vole (et là je vois les petits mécanismes qui se mettent en route dans votre tête : sable/sand, vole/fly...bravo, 10 points pour Gryffondor !!).

La mer est belle, les sea lions sont dans la place (tout baigne !), y a pas grand monde, il fait pas chaud mais ça reste correct. Le sable te fouette les jambes et sortir un APN tout beau tout neuf, c'est hors de question, pas envie de le bousiller. Du coup, ça sera gopro dans sa boîboîte (Merci Mumu et Nico) et téléphone.

Pour voir ça en vidéo, je vous renvoie à ma page instagram. ;)

Autant la descente vers la plage est fun, tu surfes dans le sable, tu t'enfonces c'est rigolo, autant la remontée est épuisante, tu t'enfonces, t'en ch*es, le sable te vole dans la tronche, c'est agaçant...Bref, j'aime pas ! Mon corps entier n'aime pas, et plus particulièrement ma cheville et mon genou, qui me font douloureusement savoir que si je veux continuer à me promener, va falloir que j'arrête de marcher en tongs/jandals comme on dit chez les kiwis ( et donc sans mes semelles otho) et de m'enfoncer dans le sable jusqu'aux genoux...

Ayant anticipé le délire, j'ai lâché mes copains à mi plage en préférant ne pas en ch*er en public pour remonter la pente (sans jeu de mots) et faire ça à mon rythme. Du coup, j'ai récupéré mon souffle quand ils arrivent en haut, mais on est tous les 3 aussi rouges !

Ina propose d'aller faire le dernier lookout qui permet d'avoir une superbe vue, depuis une colline haute de 350m qui mériterait un tire-fesse si on me demandait mon avis.

Je passe mon tour, je sens la pluie qui arrive ("je peux sentir la glace...mon Q, oui !!!"

( attention, ceci est une référence ciné culte, celui qui me donnera le nom du film en 1er dans les com' gagnera une carte postale !!), du coup je décide de les laisser gambader comme des jeunes allemands en bonne santé et je reste admirer les oiseaux sur un banc.

45min plus tard, les revoilà, ils ont pris la flotte, se sont écorchés les mains à escalader une clôture, bref, j'ai rien loupé !!

Le temps se gâte et il commence à se faire tard, du coup on décide de reprendre la route vers Dunedin, où nous attend Michal, qui vient d'arriver. Elle est dans une autre auberge, mais on doit se retrouver en ville pour manger ensemble et boire un verre.

Enfin, ça c'est ce qui était prévu. Parce qu'une des phrases qui me resteront de ce voyage, c'est "you never know" !!

Mais ça, je vous en parle dans le prochain article !

En attendant, je vous laisse avec une chanson bien commerciale, qui cartonne quand même et dont le titre est tout à fait adéquat pour l'Otago Peninsula : I'm an albatraoz

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