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Toxicity (Rotorua)


C'est sous la pluie et dans une chaleur moite que j'arrive à Rotorua. A peine descendue du bus, je suis attaquée par une odeur de soufre qui rappelle l'oeuf pourri. Violent !

Les 20 min de marche pour rejoindre l'auberge paraissent interminables...Heureusement le BBH "the funky green voyager" est assez sympa, même si la disposition en 2 bâtiments, chacun d'un côté de la route, n'est pas idéal.

En plus, je ne voulais pas aller là, je voulais aller dans l'auberge où bosse ma cop's Stéph en échange du gîte...sniiiiif !

Le temps est tout pourri et Stéph bosse du coup, c'est un peu relâche à l'hostel, avec un wifi aussi puant que la ville.

Rotorua c'est THE place pour voir les phénomènes géothermiques de près, en prendre plein les yeux et les narines.

C'est aussi un endroit très intéressant pour en apprendre plus sur la culture maorie, leur rapport avec la nature etc...

Du coup, vendredi j'opte pour un combo en me rendant avec 2 frenchies en tour du monde solidaire (leur site: marche pas sur ma mine), rencontrés à l'auberge la veille, au village maori "whakarewarewa".

Le village est habité par 2 tribus maories, qui accueillent les visiteurs, partagent leur histoire, leur culture, font visiter leur village complètement basé sur un site géothermal, dont ils utilisent les bienfaits( bains chauds gratos) et subissent les inconvénients (odeurs, explosions...).

La visite se termine par une performance artistique, des chants (frissons !!) et des danses, dont le fameux HAKA (méga frissons).

Le tout se passe sur environ 2H et après le show on peut se balader librement dans le village, explorer les chemins qui nous emmènent auprès des pools colorées et à des points de vue sur les geysers (qui, contrairement à Wai o Tapu, explosent d'eux-même, sans petit savon jeté dans le goulot pour faire pshhhhhout tous les jours à la même heure, devant les touristes ébahis).

Bon, faut quand même affronter l'odeur et la chaleur, et je suis bien contente de ne pas être en plein été.

Je me demande si les maoris qui participent au show le font toujours avec autant de conviction, d'envie de partager leur culture, ou juste pour le commerce.

La performance du Haka me montrera qu'au vu des marques rouges que se chopent les gars en se claquant les cuisses et le torse, ils le font avec beaucoup de force.

Après cette demie journée dans le parc, on part se promener dans Rotorua et je retrouve Stéphanie et sa copine Flora pour un café.

Une petite ballade autour d'un lac qui manque d'intérêt après Wanaka et Pukaki, quelques flaques qui glougloutent et peu de couleurs...

Rotorua n'a pas plus de charme que ça, autrement que dans ses parcs a priori.

Le lendemain, je quitte mon 1er hostel pour rejoindre celui où bosse Stéphanie, le "central backpackers".

L'ambiance est bien différente, le lit est super confortable, le wifi déchire tout et le boss, Neil, a l'air assez fun. Les lieux sont sympas et friendly, si on oublie l'invasion de guêpes.

Brrrrr, je déteste ces bestioles ! La journée se passe sans grand chose d'exceptionnel, mais ça fait aussi du bien de se poser un peu et de faire du shopping entre copines (même si on repart les mains vides). Stéph doit repartir bosser au resto, ce qui l'enchante grandement et m'empêchera de passer un peu plus de temps avec elle.

Heureusement, comme Flora part passer le WE de Pâques à Auckland, je peux avoir son lit pour pas cher et du coup je prolonge mon séjour à Rotorua.

Du coup, je m'inscris après avoir changé de chambre et fait la connaissance de mes nouveaux roommates, Alexandra et Katja (All), Ara (OZ).

Le bonus c'est qu'Ara est ostéopathe et que sa journée mountain bike l'a achevé, il cherche quelqu'un pour lui faire un massage. Du coup, quand il apprend que j'ai mal au dos et que j'ai eu un accident, il me propose un échange de bons procédés.

Oh que ça fait du bien !! Je craque comme une malade et je sens que certains mouvements redeviennent possibles.

Ce qui est cool, c'est que l'un des réguliers de l'auberge, Arthur, la soixantaine, propose d'organiser un repas de Pâques, ce qui permet à tout le monde de faire plus ample connaissance et de passer un moment convivial.

Je me retrouve à aider Arthur à faire cuire l'agneau et à faire la sauce "gravy", de quoi mettre à mal mon estomac de non mangeuse de viande, pour le plus grand plaisir de Katja, qui se marre à me voir tourner de l'oeil et me pincer le nez. Épique ! Je passe mon tour pour le repas de Pâques mais Arthur a la gentillesse de me proposer de ne participer qu'au dessert, composé de desserts typiques (pavlova etc...).

Pendant le repas, je fais plus ample connaissance avec Alexandra, Alex, Nick (USA), Katja et Andy (UK) qui bosse à l'auberge comme woofeur et au pub comme serveur.

On se marre bien et la soirée finira trèèèèèèèèèèèèèèèèèèès tard pour quelques uns d'entre nous.

Le lundi (28) matin, il faudra pourtant que je refasse mon sac, que je dise au revoir à Stéph et à cette chouette auberge, afin de reprendre la route avec Anaïs et Héloïse, direction Tauranga, puis le Coromandel.

Quelques minutes avant de quitter l'auberge, j'ai la surprise de voir débarquer Lukas, l'allemand que j'ai déjà croisé plein de fois. On en revient toujours pas du nombre de fois où on aura réussi à se retrouver sans savoir dans quelle auberge va l'autre...

J'ai un peu la tête dans le *** (pâté, maman, j'allais dire pâté...pas un gros mot !) mais j'ai super hâte de partir à la découverte du Coromandel, qui est l'endroit que j'ai super envie de découvrir dans l'île du Nord.

En attendant le récit de cette partie de mon périple, voici les photos, et en musique comme d'hab ! Toxicity, c'est évidemment System of a down, ça va vous réveiller les voisins et ça fait du bien.

Et spéciale dédicace à Delphine, Bou et Tif qui m'ont mis du SoAD dans leur playlist ;)

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