top of page

Muy Tranquilo (Punta Del Diablo, Uruguay)


Après avoir quitté Cabo Polonio, on se retrouve dans un bus pour Castillos, d’où on en prend un autre pour Punta Del Diablo.

Un nom prometteur qui sent bon la fête et la côte sauvage.

A Castillos, on fait vite fait connaissance avec deux Irlandaises qui vont elles aussi à Punta, mais avec un autre bus. On part à la recherche d’une banque et on se retrouve nez à nez avec notre Sara Brésilienne qui était dans notre chambre à Montevideo. Cette fois, elle est avec son chéri, lui aussi à la recherche d’une banque. On discute, on rigole. Ces deux-là sont vraiment trop chou.

En attendant le bus, on se paie une petite glace, histoire de patienter.

Le bus finit par arriver et le trajet est assez court jusqu’à Punta Del Diablo. Enfin, jusqu’à la station de bus, car notre bus a décidé de ne pas rentrer dans le patelin et nous abandonne à 4 bornes de là, sans shuttle ou autre pour nous amener à destination. Un jeune allemand est dans le même cas que nous.

On commence à marcher, je lève le pouce à chaque voiture et ça marchera au bout de 5 minutes. Un pick-up s’arrête et nous voilà à faire comme dans Pékin Express, à l’arrière du pick-up avec les backpacks, cheveux au vent. Nos gentils Uruguayens nous déposeront carrément devant notre auberge, El diablo tranquilo.

On pose nos sacs dans un dortoir de 8, où on ne sera que 4 la première nuit. On fait la connaissance de Charlie, un français qui est en tour d’Amérique du Sud et de David, un Californien grand et blond tatoué de partout. Les deux ont l’air super sympa et bon esprit.

En défaisant mon sac, je me rends compte que mon adaptateur/chargeur USB n'a pas fait le voyage avec moi...Volé, perdu, allez savoir. En tout cas, je commence à me taper la tête contre les murs, je déteste perdre mes affaires...

Mais bon, y a pire et Erwan en a un que je peux emprunter donc relativisons et disons-nous que c'est ça de moins à porter...#positiveattitude

En début de soirée, on retrouvera nos colocs et pleeeeeeein de français, une Canadienne, des Argentins posés sur le rooftop de l’auberge, où est la cuisine, pour boire une bière et faire connaissance avec tout ce petit monde. Julien est aux fourneaux et nous invite très gentiment à partager leur repas.

Bon, ça sera dégueulasse mais on n’osera pas lui dire (je déconne, c’est juste lui qui disait que ce n’était pas top et qui ne voulait pas croire qu’on a bien mangé). On passera une très chouette soirée avec tout ce petit monde et l’auberge mérite sa bonne réputation.

Le lendemain matin, après un petit déj sur le rooftop, on traîne à l’auberge pour profiter du Net et rattraper un peu de retour sur ce qu’on a à faire.

On part ensuite en excursion découverte du bled, qui nous tape moins dans l’œil que Cabo Polonio mais qui a tout de même beaucoup de charme. On longe les plages, on va au bout des rochers, on se balade un peu à l’aveugle, mais vu la taille du truc, ce n’est pas très risqué.

On se promène du côté de la plage des pêcheurs, du marché artisanal (qui n'est que le dimanche hors saison) et on tombe sur un squat que des jeunes sont en train de nettoyer et arranger, avec quelques jolis tags.

On retrouve aussi une statue de notre pote Artigas le libérateur de l'Uruguay.

En revenant vers l'auberge, on tombe sur nos deux Irish de la veille, qui sont en plein repas et nous recommandent l’endroit pour y manger. Du coup on s’y pose et Erwan déguste un nouveau chivito, spécialité uruguayenne qui est en fait un hamburger bien fat, avec bacon, œuf, salade, tomate en plus d’un bon gros steack. Fat, je vous disais…

On s’accorde une petite sieste sur la plage, histoire de profiter du soleil, car on sait que le lendemain on aura une journée de bus et bateau pour retourner à Buenos Aires.

Erwan part ensuite se promener dans les dunes de Punta Del Diablo tandis que moi je rentre à l’auberge pour bosser un peu et essayer d’avancer sur le blog. Le wifi ici c’est pas trop ça…Charger des vidéos ou des photos ça prend un temps monstrueux.

On se refera une soirée sympa avec la même bande que la veille, et quelques nouveaux.

Franchement El Diablo tranquilo, c’est une bonne auberge. Si vous cherchez à bosser en échange du gîte, il y a aussi moyen car vu le nombre de bénévoles dans l’auberge, ça ne doit pas être si difficile.

J’ai largement préféré Cabo et son ambiance roots mais Punta Del Diablo à de quoi offrir aussi, sans doute plus festif et moins sauvage vu qu’il y a le courant.

Il y a aussi des choses à voir/faire dans le coin, quand on a un peu plus de temps. Notre passage express ne nous permettra pas d'aller explorer les environs ou de prendre un cours de surf.

En tout cas on y aura passer un bon moment, rencontrer plein de monde sympa dont certains qu’on pourrait retrouver sur notre route à un moment ou un autre. Ça sera avec plaisir en tout cas !

Punta Del Diablo sera le dernier arrêt pour nous en Uruguay. 10 petits jours pour découvrir un peu de la culture uruguayenne, visiter quelques endroits et rencontrer plein de monde sympa.

C'est un pays qui gagne à être visité et qui mérite qu'on y passe un peu de temps. Si c'est dans le cadre d'un trip en Amérique du Sud, j'aurais tendance à dire de le faire au début. Les paysages ne sont pas aussi fous qu'ailleurs en Amérique latine, c'est un pays où on peut apprendre le rythme latin (tranquilo) et faire ses débuts de mochilero (backpacker en espagnol).

Franchement, on a adoré le pays et les gens sont très sympas. Si vous hésitez, n'hésitez plus ! :p

Après un loooooooong trajet en bus jusqu'à Colonia, on remonte dans le ferry direction Buenos Aires. Argentina, nous revoilà !

Bye Bye Uruguay, merci pour tes beaux paysages et ton rythme muy tranquilo (par Grammatik) qui nous aura aidés à trouver le nôtre.


bottom of page