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la baile de la gambetta (Puerto Varas et Bariloche)


Avec Coline, nous sommes arrivés dans la petite ville touristique de Puerto Varas.

Un air de village de montagne, avec les magasins outdoor, des hôtels et des auberges de jeunesse. On a choisi Pistacho hostel, sur recommandations de pas mal de monde.

En arrivant, la réceptionniste nous dit qu'il y a eu un couac avec booking.com et qu'ils n'ont en fait plus de place, mais que si on veut on peut rester dans la chambre occupée par le staff. On dit banco ! ça sent un peu le fennec et il n'y a pas beaucoup de place pour que Coline se glisse dans le lit du haut mais bon, pour une nuit, on ne va pas faire les difficiles. Après un petit tour du coin, au bord du lac d'où on ne verra pas les volcans qui l'entourent, à cause des nuages, on fait des petites courses et on se pose à l'auberge.

On sympathise un peu avec le staff et d'autres clients. ça se finira à boire de la vodka negra, très bon mais traître. Tellement sucrée et fruitée que ça se boit tout seul. Les effets se font sentir, entre les fous rires et la langue noire à cause du fruit qui sert à la fabriquer. On est super classes !!

On parle espagnol encore plus facilement et du coup on se marre bien avec les Chiliens, Argentin, et autres guests de l'auberge. Le mal de crâne sera rapide à se faire sentir et me rappellera le lendemain que ce n'est plus de mon âge :p

On mettra un peu de temps à se mettre en route, entre un billet de bus à acheter et d'autres bricoles, on se met en route pour Frutillar, un autre petit village situé à 1 petite heure de colectivo de Puerto Varas. Dans le bus on retrouve deux Chiliennes très sympa, avec qui on finira le chemin en stop, le bus nous ayant laissé super loin du bord du lac.

Moins de 2 minutes pour être prises en stop à 4, nouveau record établi.

Frutillar est super mignon comme bled. Posé au bord du lac Llanquihue, (2e plus grand lac du Chili) faisant face au magnifique volcan d'Osorno que je ne lâche pas des yeux pour essayer de faire une photo sans un nuage dessus. Pas si simple !

Frutillar est aussi très connu pour son héritage allemand, qui lui donne une architecture complètement différente des villes chiliennes, encore plus fort qu'à Puerto Varas.

Du coup, on y retrouve aussi des spécialités culinaires allemandes et tout un tourisme lié à cet héritage.

On n'auras pas trop le temps de traîner malheureusement, Coline reprenant le bus le soir-même à Puerto Varas pour aller plus au Nord du Chili.

On aura quand même bien eu le temps de se promener tranquillement dans la ville, d'admirer le volcan et de manger des empanadas super bonnes du côté des food trucks.

Et c'est à nouveau un "au revoir". Ma petite Coline, tu m'auras bien fait rire et je ne suis pas là d'oublier tes performances :p Profite bien de l'Argentine !

Je retourne me promener un peu en ville, une fois Coline partie, et je peux enfin admirer les volcans au loin. Puis je repasse une soirée à l'auberge, avec Bruno et Vale, du staff et d'autres guests. Moins mouvementée que la veille, vu que je dois prendre le bus assez tôt pour me mettre en route pour Bariloche, côté Argentin.

Ma dernière étape chilienne me met un peu de nostalgie dans la tête et je passe la frontière une dernière fois, avec un peu d'émotions.

Dans le bus, j'ai retrouvé Ellen, l'Australienne rencontrée à Ancud et j'ai fait la connaissance d'un couple Canadien à qui j'ai offert mes chips car ils crevaient de faim et n'avaient pas anticipé les 3 heures de retard qu'on a pris dans les dents. Entre la route et le cas problématique d'un jeune Péruvien qui finalement ne passera pas la frontière, on arrive bien plus tard que prévu à Bariloche.

En plus, ça caille, alors qu'Erwan et Marie y étaient 4 jours avant et avaient 30°, moi ça sera plutôt 12°...

Heureusement le lendemain matin, il fera quand même beau. Je découvre la ville avec ma nouvelle copine de chambre, Gina, Argentine. On essaie de retrouver Ellen mais on n'y arrivera que par hasard, pour finalement la reperdre dans la ville.

Bariloche, c'est la capitale de la Suisse argentine. On y retrouve une architecture et d'autres clichés tels que les chiens St Bernard et ...du chocolaaaaat !!

Et si vous avez quelques pesos à dépenser, on vous laissera poser à côté de toutou. Et c'est un vrai business !

On fait un tour en ville, puis le long du lac avec un vent de malade, puis on jette un oeil à la feria artisanale avant de monter dans le bus direction un mirador, qui se trouve dans une cerveceria artesanal, ça tombe plutôt bien : se régaler les yeux et le gosier en même temps. Et on ne nous a pas menti, la brasserie est superbe, la vue est dingue...

La vue depuis Cerverceria Patagonia :D

On rentre plus tard que prévu mais après avoir bien bu, bien vu, bien mangé, bien papoté. ça me fait du bien de me remettre à l'espagnol parce qu'à force de voyager avec 3 Français, j'en avais un peu oublier les "ch" et les autres particularités du hablar Argentino.

De retour à l'auberge, on fait la rencontre de notre nouvelle roommate, Ursina, made in Switzerland. On ne mettra pas beaucoup de temps à parler du programme du lendemain. ça sera direction le cerro campanario !

Là encore, on m'avait bien vendu le truc: une vue de malade qui ne nécessite pas 4 heures de marche. Après un tour en bus, on monte en haut du cerro grâce à .... un télésiège ! Easy peasy !

Là-haut, je me prends une groooosse claque de nature. Des lacs de partout, des forêts, un ciel magnifique. ça y est, je suis amoureuse de Bariloche.

Après avoir bien admiré la vue, pris un bon petit goûter et profité du soleil, on fera du stop pour atteindre un autre point de vue, en galérant en plein cagnard pendant 15 bonnes minutes avant d'être embarquées par un magnifique Argentin qui bosse justement à la brasserie où j'étais la veille avec Gina.

Mais même si j'ai très envie de me mettre à la bière tout à coup, j'ai rencard le soir, avec Ofek, l’Israélien rencontré à Puerto Cisnes quelques jours plus tôt.

On ira tester une autre brasserie, très sympa aussi et on a eu le droit à un concert déjanté pour faire un semblant de festival pendant que certains le font en 1000 fois plus fort au Brésil (coucou Erwan).

Le groupe est complètement taré et met le feu à Bariloche. Les jeunes pogottent sur un rythme qui n'est pas fait pour ça mais bon, ils sont jeunes.

Nous on se contentera de remuer du popotin et de taper dans les mains, la version plus sage de la baile de la gambetta

Une autre chouette soirée en bonne compagnie, après une super journée.

Franchement Bariloche mérite plus que deux jours et demi et j'ai regretté de ne pas pouvoir y rester plus longtemps.Il y a des tas de randos, des lacs, de quoi s'occuper pendant une semaine facile. Et la vie n'est pas aussi chère que dans le reste de la Patagonie.

Mais j'ai un vol pour me ramener à Buenos Aires, qui sera ma dernière étape avant de quitter cette partie-là de l'Amérique du Sud.

L'aventure continue, mais ça sera pour un autre récit !

Je vous laisse découvrir la baile de la gambeta et le diapo de Bariloche


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