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Fiesta (Costeño beach, Colombie)


Après un bref passage à Santa Marta, à qui j'ai accordé un peu plus de crédit mais toujours pas fan, j'ai pris la direction de Costeño beach, près du parc de Tayrona.

Le 4 mars, je prends un shuttle et une moto taxi pour me rendre à l'auberge La brisa tranquila. Le cadre est juste magique ! Bord de plage, sable et cocotiers.

Mon lit est dehors, sur la petite terrasse devant la chambre, avec heureusement une moustiquaire.

Quelques heures après mon arrivée, je retrouve Brice, Aurélie et Steve, rencontrés à Baru. Brice est tout heureux de retrouver la vue, en récupérant les lunettes qu'il avait oubliées à Baru.

Pendant que le trio font une partie de beach volley avec d'autres guests de l'auberge (clic clic), je fais connaissance avec une bande de filles posées dans le sable. On sympathise rapidement et voilà, le tour est joué, j'ai des copains.

La vie est douce à Costeño, regarder le coucher de soleil en sirotant un mojito ou un jus de fruits frais (aux doux noms de lulo, guanabana, mangue, ananas...pour moins d'1€ le verre), les pieds dans le sable... On est tous d'accord pour dire que ce n'est pas facile !

Après le repas, on passe au bar d'à côté, Los Hermanos, tenu par deux frangins français, de 22 et 28 ans.

Mon Dieu que j'étais loin de me lancer dans un gros projet aussi loin de chez moi à leurs âges. Ils l'ont fait et ça marche plutôt bien ! Petite auberge sympa, bar hyper vitaminé à partir de 22 H.

Brice et Steve sont on fire et comme on nous met du NTM et du Indochine dans le sound system, vous imaginez bien l'ambiance dans le bar.

Le lendemain, programme intense, avec plage et ... plage. Il fait super lourd et même si le ciel n'est pas d'un bleu éclatant, on est quand même au bord de la mer des Caraïbes, autant en profiter.

La mer, justement, est un peu déchaînée pour moi. Après deux fois à croire que j'allais mourir noyée (en NZ et au Canada), j'ai un peu de mal à me sentir à l'aise face aux vagues, surtout quand il y a du courant et qu'il est difficile de prévoir comment ça va nous embarquer.

Je reste donc sagement au bord à parler à la mer en lui disant que là tout de suite, ça ne va pas être possible, même si j'ai chaud.

J'en profite aussi pour faire plus connaissance avec certaines des personnes rencontrées la veille, notamment Cloé et Victoria, deux frangines. Vic est en voyage depuis plusieurs mois et sa soeur est venue la retrouver pour 2 semaines, avant le retour en France. Le feeling passe rapidement avec elles et on se rend compte qu'on a pas mal de choses en commun, dans notre passé ou dans notre présent.

Le soir, on reprend le même rythme que la veille, sauf que cette fois-ci on va directement chez les Frangins, parce qu'il n'y a pas la moitié des plats proposé sur la carte de la Brisa tranquila. Y a même pas de poisson !

Après avoir gueulé pescaaaaaaaaaaadoooooooooooo et pris la jarre à propina (tips) en otage en attendant qu'on nous serve à manger ou qu'on aille nous pêcher du poisson, on finit par abandonner. On a fait rire les 3/4 des gens et saouler le reste, il est temps de passer chez les voisins. La cuisine est fermée mais ils la rouvrent pour nous et sont tout content de nous voir arrivées, Cloé, Vic et moi, avec le mojo (et un peu de rhum coca, je dois le dire). On a le droit à une super pizza qui vaut tous les pescadooooooooooooos du monde. :p

Cette fois-ci, c'est nous qui mettons le feu au bar, debout sur le banc à danser et chanter, célébrant les femmes libres et indépendantes, fortes et qui savent ce qu'elles veulent. These girls are on fire !!

Le bar, ouvert et sur la plage, se remplit de plus en plus et on danse et se marre jusqu'à tôt le lendemain matin, an faisant des rencontres sympas. Des Allemands (David, Helmut qui ne s'appelle pas Helmut mais c'est pas grave, et d'autres potes à eux), des Français, des Colombiens...

Tout le monde est là pour faire la fiesta (par Bomba Estereo, made in Colombia !!)

Le soleil me lèvera bien trop tôt vu le peu d'heures de sommeil et les quelques verres bus, mais quand on sait qu'on peut faire dodo sur la plage pour récupérer, ça aide à se lever.

Je retrouve les deux frangines pour un petit déj les pieds dans le sable, avec un max de fruits exotiques dont je me gave depuis mon arrivée en Colombie. Tellement bons et pas chers, je ne peux pas résister !!

Bon, les pancakes aussi, j'aime bien :p

Après un cours de yoga dispensé par un Français qui a très envie de montrer tout ce qu'il sait faire et être payé pour faire sa séance de yoga bien trop hardcore pour un cours de débutants (le mec s'est juste fait plaisir en étant payé...), on passe la journée du mardi 6 mars à comater sur la plage, en papotant, en admirant les pélicans qui volent au-dessus de nous. Ma passion pour les pélicans ne fait qu'augmenter, je les trouve fascinants...

Et puis comme il fait super beau et chaud, je décide de prendre sur moi, après avoir bien étudié les vagues, je me jette à l'eau. Seule et puis avec Cloé et Vic. On fait les fofolles dans les vagues, on se fait un peu brosser, on perd son maillot , on se marre. ça fait du bien !

On retrouve aussi David et ses potes, dont c'est le dernier jour ici.

On refera encore un peu la fête le soir, mais quand même beaucoup moins que la veille, parce que j'ai plus la forme d'une jeunette de 20 ans, einh. Un peu de musique et de chansons, jusqu'à ce qu'un groupe de jeunes viennent foutre le dawa et casser l'ambiance "acoustic session on the beach" qui commençait...

On dit au revoir à deux des Allemands et se couche un chouïa plus tôt pour essayer d'avoir une journée un peu plus productive le lendemain.

On a prévu de repartir un peu à l'aventure en faisant une activité que je n'ai jamais testée jusque là et qui est incontournable à Palomino.

Mais je vous garde ça pour un autre article, sinon on va encore me dire que ça fait long à lire, trop de mots etc...

Alors je vous laisse avec un petit diapo, une chanson qui donne envie de bouger et je vous dis à très vite ;)


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